En 1999, l’Assemblée générale des Nations Unies a fixé au 25 novembre la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Au moins une femme sur trois dans le monde a déjà été battue, contrainte à avoir des rapports sexuels ou victime d’autres mauvais traitements, généralement par un proche. Toutes les 7 minutes, une femme est victime de violences graves.
La date du 25 novembre a été choisie pour honorer la mémoire de trois femmes de la République Dominicaine, les soeurs Mirabal, ferventes militantes pour la liberté, brutalement assassinées en 1960 sur les ordres du chef de l’État, Rafael Leonidas Trujillo.
La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes marque également le début des 16 Journées de mobilisation contre la violence sexiste, jusqu’au 10 décembre, où est célébrée la Journée des droits de l’homme. Des hommes et des femmes de partout à travers le monde unissent leur voix pour dénoncer les actes de violence dont sont victimes les femmes. Ces deux dates ont été retenues afin de lier, de façon symbolique, la violence faite aux femmes et les droits humains.
En France, la loi du 9 juillet 2010 a accentué les mesures de prévention et de protection des femmes, et a institué, une "journée nationale de sensibilisation aux violences faites aux femmes", organisée désormais chaque 25 novembre, le même jour que la journée internationale de l'Onu. Plusieurs annonces ont été faites et des initiatives organisées à cette occasion pour lutter contre ce phénomène meurtrier.
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